• KANABO

     

    Le kanabo est un bâton lourd de type gourdin. Fait en chêne massif, il était couvert de piques métalliques ou de tête de clous sur la moitié supérieure. Les versions tout en métal sont plus tardives dans l’histoire médiévale.


    Le principe du tetsubo était de briser les armures (et les os qui se trouvaient dessous) et les pattes des chevaux. L'art de son utilisation, le kanabo-jutsu, consiste à maîtriser à la fois son équilibre et sa force : cela nécessite de réels talents pour se remettre rapidement en garde après une attaque manquée. Il faut dire que son poids conséquent nécessitait une très grande force pour acquérir un minimum de rapidité.

     


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  • SHURIKEN

     

     

    Les Shuriken se classe en 4 familles principales:

    Les Bo-shuriken : pointes métalliques droites, généralement à 4 faces, mais parfois rondes ou octogonales. Ils étaient généralement à pointe unique, mais des variations existent à doubles pointes. La longueur moyenne était de 16 cm et le poids moyen était d'environ 50 grammes. Le Bo-shuriken est jeté en le tenant dans la paume avec le pouce et entre l'index et le majeur. Ils peuvent être jetés des deux mains, directement, sournoisement ou utilisé comme arme de poing en corps à corps. C'est la forme la plus commune de shuriken utilisé dans Shurikenjutsu traditionnel.

     

     

    Les Hira-shuriken : (plat, en forme d'étoile) étoile, roue de métal, avec des pointes aiguisées. Habituellement de 3 mm d'épaisseur ou moins, d'environ 11 cm de large, avec des variations entre 3-20. Les hira-shuriken peuvent être, selon l'arme, jetés soit verticalment ou à l'horizontale avec un rapide coup de poignet.

    Pour des raisons pratiques, les shuriken n'étaient que très relativement affûtés, Les shuriken à 4 branches sont parfaits puisqu'aucune ne gêne l'autre en pénétrant dans la cible : en effet, plus les branches sont nombreuses, plus les autres branches freineront sa pénétration, d'où la nécessité d'avoir des pointes espacées, ce qui permet en outre de conserver des "lames" larges et donc solides.

     

     

     

    Les Senban shuriken : qui sont en formes de losange. Ils sont comparables aux shaken, tant dans leur forme que dans leur utilisation, mais font plus appel au tranchant. Les pans du losange qu'ils forment sont concaves, rentrés vers l'intérieur, de telle sorte que les pointes restent efficaces.

     

     

     

    Les Senbon: semblables aux bo shuriken mais comportant deux pointes et un corps rombique.

     

     

    Bo-shuriken et Hira-shuriken

     

    Shurikenjutsu (littéralement: "sabre caché dans les main" est un terme général décrivant tous les arts martiaux traditionnels japonais de jeter de shuriken. Ce sont de petites armes de mains utilisées principalement par les shinobi dans le Japon féodal.

     

    Shurikenjutsu "Meifu shinkage ryu" avec des Bo-shuriken

     

    Le Shurikenjutsu était généralement enseigné dans les sogo-Bugei (écoles) ou complète les arts martiaux japonais, principalement dans le ninjutsu, comme un art, s'ajoutant à ceux plus communément pratiqués, comme le kenjutsu, sojutsu, bojutsu et kumi-uchi ou jujutsu, et est beaucoup moins répandue aujourd'hui qu'elle ne l'était à l'époque féodale.


    Les shinobi sont à l'origine du Shurikenjutsu. Cependant, il y a différentes traditions orales propres à chaque école (Ryu), qui décrivent comment l'art des shuriken était utilisé au sein de leurs techniques.

    L'art possède de nombreux fondateurs qui ont découvert et développé leurs propres méthodes d'adaptation dans le jet de différents objets du quotidien, d'où la grande variété d'écoles et d'armes. Par ailleurs, l'art lui-même est généralement assez discret, le Shurikenjutsu gagne son avantage tactique en utilisant la furtivité et la surprise. Les Shuriken sont petits et faciles à dissimuler, et pourtant ils ont la polyvalence d'être utilisés comme une arme de poing à courte portée (appelée Shoken s'il est utilisé de cette manière), ou comme arme de plus longue portée (armes de jet).


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  • KOGATANA

     

     

    Sur le côté du katana, se trouvait parfois une réplique miniature de celui-ci. C’est d’ailleurs la raison de son nom, ko signifiant petit. Il servait à tous les usages courants du bushi, pour tailler ou couper des petites choses, comme la plume d’une oie afin d’écrire son dernier poème avant le suicide rituel. On repère son existence à la présence d’un second trou dans la tsuba, le kotsuka-bitsu, qui se situe de l’autre côté de la poignée par rapport au kogai. Mais c’était surtout une petite arme, de jet ou de pique.

     

     

     


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  • KOGAI

     

     

    Le kogai est une petite lame situé sur le côté du katana, inséré dans la saya. Elle dépasse de la tsuba par le trou appelé kogai-bitsu. Ce n’est pas une arme à proprement parler, et bien des spécialistes arguent sur l’utilisation exacte de cette lame. Le kogai, selon sa forme pouvait servir de grattoir pour les sabots des chevaux, d’épingle à cheveux pour la coiffure des bushi, d’outil pour réparer ou démonter une armure. Plus rarement, on trouvait à la place du kogai une paire de baguette pour le repas. Enfin, le kogai pouvait servir de lame de jet ou de pique.

     


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  • KODACHI

     

     

    Le kodachi est un sabre japonais de petite taille.


    Souvent confondu à tort avec le wakizashi, le kodachi en est l'ancêtre. Alors que le wakizashi est apparu pendant l'ère Muromachi, le kodachi date de l'ère Heian. Sa forme étant basée sur celle du tachi, il est donc souvent plus fin et plus courbe que le wakizashi. Un kodachi mesure entre 40 et 65 cm. Il est souvent utilisé par paires, pour le combat rapproché.

    Très utile pour l'assassinat.

     


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