• Shady Lady

    Difficulté :

    1/5

    Ingrédients :

    - 30 ml de Midori.
    - 30 ml de tequila.
    - 1 tranche de citron vert.
    - 90 ml de jus de pamplemousse.
    - 1 cerise au marasquin.

    Préparation :

    Mélanger et verser sur de la glace dans le verre.

    Idée décoration :

    Garnir de citron, de citron vert et d'une cerise.


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  • Pain aux haricots rouges

     

    Préparation 3h20

    Cuisson 15 min

    Difficulté

    1/5


    Ingrédients

    (pour 4 personnes)
    - 250 g de farine
    - 6 g de levure
    - 45 g de sucre
    - 4 g de sel
    - 2/3 d'oeuf
    - 10 cl d'eau
    - 25 g de beurre
    - 270 g de pâte de haricot rouge

    Recette

    Mettez la farine, la levure, le sel et le sucre dans un saladier et mélangez bien.

    Ajoutez l'oeuf et de l'eau et malaxez bien.

    Couvrez le saladier d'un film transparent et mettez-le dans le four préchauffé à 30°C pendant 1 heure avant de mettre la pâte au réfrigérateur pendant 2 heures.

    Divisez la pâte en quatre et aplatissez chaque partie en longueur.

    Mettez de la pâte de haricots rouges dessus. Refermez la pâte sur les haricots (comme un boudin), puis coupez à votre guise. Cuisez-les au four à 40°C pendant 1 heure et puis à 220°C pendant 15 minutes.


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  • Les armes à feu : Tanegashima

     

    La présence des armes à feu au Japon couvre une période allant du XIIIe siècle à nos jours. Malgré un développement intense, avec une fabrication locale forte au cours du XVIe siècle, le Japon a presque totalement ignoré les armes à feu dans le cadre d'une politique de désarmement forcé, retournant à l'utilisation de l'épée pendant les 250 années qui ont suivi, aidée par la politique d'isolement (Sakoku). L'utilisation des armes à feu au Japon a repris après 1854 avec le début des relations avec l'Occident et les conflits incessants de cette période.

    Les premiers fusils occidentaux ont été introduits au Japon par les Portugais en 1543. L'année où un bateau portugais a accosté sur l'île de Tanegashima. L'arrivée des fusils apporta avec elle une menace potentielle pour l'équilibre de la société japonaise. A cette époque, les puissants clans de samouraï avaient fondé une culture féodale construite sur l'art individuel de la guerre, régit par l'art du maniement du sabre. La formation nécessaire pour devenir un guerrier samouraï nécessitait plusieurs années et était réservé aux plus privilégiés.

     

    Les Japonais ont bien intégré la nouvelle technologie des armes à feu étrangères, mais se sont vite aperçus des implications sociales et politiques qu'allait poser ces nouvelles armes. Pour utiliser les mousquets, cela n'éxigeait que quelques heures de formation, permettant à de simples soldat ou à des paysans de vaincre les samouraï les plus qualifiés.

    Les japonais ont toujours désigné les armes à feu sous le nom de "Tanega-shima" parce qu'ils sont persuadés que ce sont les marin Portugais qui les ont introduites au Japon.

    Au cours de ces années chaotiques, où le shogunat Muromachi a été remplacé par le shogunat Momoyama , toutes les armes à feu, ainsi que l'architecture des châteaux japonais ont évolués de façon à faire face à la menace des canons.

     

    Les tailles des premières armes à feu, essentiellement les pièces d'artillerie, ont été réduites. C'est pour cette raison qu'elles prirent le nom de "canons à main" . Elles étaient lourdes, se chargeant par la bouche, avec un trou d'allumage sur le dessus. Une flamme permettait d'allumer leurs charges de poudre noire et de propulser des projectiles en papier (incendiaires), en pierre , en plomb et en fer.

    Le premier système d'allumage se composait d'un long cordon charbonné (mèche à combustion lente) qui était appliqué sur l'évent perçé en bas de l'arme, mettant le feu à la charge de poudre .

    Les inconvénients de ce système, résident dans la difficulté de maintenir la mèche tout en visant, dans la vulnérabilité de la poudre à l'humidité et éventuellement avec la probabilité que le tireur fasse tomber sa mèche pendant la bataille.

     

    Au début du 15éme siècle les inventeurs ont tenté de résoudre ces problèmes avec introduisant directement la mèche dans l'arme . Les fusils à mèche étaient généralement des armes à feu sans fioritures et fonctionnelles. Les premiers fusils à mèche n'avaient pas de mécanisme déclencheur , ils étaient équipés d'un simple chien attaché à une plaque en fer (qui protégeait le bois) vissée sur le côté droit du canon. Le sommet du chien était équipé d'une mèche lente, constituée d'une corde de chanvre imprégnée de salpêtre, qui brûlait de 7 à 12 cm par heure. Le tireur abaissait manuellement le chien et la mèche sur une cuvette contenant une petite quantité de poudre à canon. Un petit trou percé sur le côté droit du canon permet la propagation du feu dans le reste de l'arme, déclenchant ainsi le tir.

     

    Bien que les premiers pistolets à mèche étaient relativement peu pratique pour un usage militaire, l'arquebuse ou le mousquet, ont progressivement gagné grace à leur efficacité, leur place sur les champ de bataille. Des soldats armés d'arquebuse ont découvert qu'ils pouvaient quelque peu compenser l'inexactitude de leurs tir et le trop long temps de rechergement en tirant en rang et par volées sur les troupes ennemies.

     

    Pistolets

     

    Le bajzutsu : pistolet japonais à 3 coups de la période Edo.

    Le tanjzutsu : sorte de pistolet

     

    Teppo (mousquets)

     

    Fabrication de cette nouvelle arme à feu était simple. Le canon de la carabine était simple à fabriquer (tout simplement avec une plaque de fer chaud enroulée et soudée pour le fermer), le mécanisme de tir, lui était réalisé en laiton massif.

     

    Les Teppo étaient non seulement facile à construire , mais aussi simple à utiliser. Il suffisait au tireur de le tenir à l'aide de son épaule, d'ouvrir la chambre et de déclencher la détente, afin de libérer la mèche qui enflammera la poudre et fera partir le coup.

    Comme la mèche se consumme, les tireurs en possèdent une longue, qu'ils enroulent autour de l'avant-bras.

     

    Par rapport à l'arc japonais, le Teppo avait une portée bien supérieure. Le Teppo avait une portée de tir efficace de 50 mètres et une portée maximale de 500 mètres , par rapport à l'arc qui lui a une plage de tir efficace de 30 mètres et une portée maximale de seulement 380 mètres.

     

     

    Les munitions pour les Teppo avaient une taille et un poids variables. Beaucoup de Teppo de gros calibre généraient un gros recul, pour remédier au problème on utilisait des bottes de paille de riz pour que les tireurs puissent se caler.

    Les munitions étaient fabriquées à partir de coulée de plomb du fait de ses propriétés appropriées (sa malléabilité et sa haute densité .

     

     

    Ozutsu (canons et arquebuses)

     

    Le terme "Ozutsu" désigne l'ensemble des canons. Ce qui inclus aussi bien les canons portables que les canons de gros calibre.

    Il existait un modèle avec un chargement par la culasse (comme sur les fusils) appelés "Furanki" (de type "Français", Furansu). Ce sont de gros canons fabriqués à l'Occidental. Le "Kan-pu" était un autre modèle d'armes à feu possédant un chargement par la culasse.

    Les canons en bois étaient parfois renforcés par des liens de paille, des cordages ou des anneaux métalliques.

    Pendant le siège du chateau d'Hachitaga (appartenant aux Hojo) par les troupes de Tokugawa. Ils employèrent des canons pour incendier les forteresses, tirants des projectiles de papier, contenant de l'huile et de la poudre sur les batiments, souvent construits en bois. Cette technique s'avérait bien plus efficace et meurtrière que les tires à balles en métal.

    Un des premiers exemplaires portait le nom de "kuni - kuzushi" (dévastateur de pays).On trouvait aussi les "Shibo-hu", petites et grosses armes à feu.

    Les canons était tout simplement chargés par la bouche. Il y en avait faite de bois , le moku-hu ( canon en bois).

    Au Japon, l'artillerie a commencée à être utilisée au 16ème siècle (période Sengoku), et son utilisation a continué à se développer au fil des siècles.

    C'est à la charnière du 16ème siècle qu'est apparu un nouveau mode chargement pour les projectiles (ils étaient chargés par une culasse) et que les canons japonais, ont pris le nom d'Ozutsu (gros tube).

    L'arquebuse est importée au Japon en 1543 , au début de l'époque du commerce Namban , par les Portugais sur l'île de Tanegashima , d'où elle tire son nom japonais.

    En l'espace d'un an, les forgerons japonais parviennent à reproduire le mécanisme et entament la production de masse des fusils. À peine cinquante ans plus tard, "les armes à feu étaient certainement plus communes au Japon que dans n'importe quel autre pays du monde " ; les armées de ce pays sont équipées avec un très grand nombre d'armes à feu.

    Le célèbre daimyo qui le premier unifie presque entièrement le Japon, Nobunaga Oda , fait un usage intensif des arquebuses, qui jouent notamment un rôle-clé lors de la bataille de Nagashino en 1575 , bataille durant laquelle il fait intervenir environ 3000 arquebusiers.

    Les arquebuses, comme les autres armes à feu, seront pratiquement toutes détruites après l'unification du Japon, pour revenir au sabre japonais considéré comme plus civilisé.


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  • YUMI

     

    Au début, les japonais utilisaient des arcs de différentes tailles, mais la majorité étaient courts avec une poignée centrale. Au 3ème siècle, la longueur de l'arc était passé à près de 2 mètres. Cet arc a été appelé « yumi Maruki » et a été construit à partir d'un jeune arbre ou d'une branche d'arbre.

    On ne sait pas quand le yumi asymétrique est entré en usage, mais le premier document écrit dans un manuscrit du 3ème siècle après JC décrit que le peuple de l'archipel japonais utilisaient un arc en bois avec des parties supérieures et inférieures de différentes longueurs et des flèches de bambou avec des points d'os ou de fer. La plus ancien yumi asymétriques trouvé à ce jour a été découvert à Nara et est estimé dater du 5ème siècle.

     

     

    Durant la période Heian (794-1185) la longueur du yumi a été fixée à un peu plus de deux mètres et l'utilisation de la construction stratifiée a été adoptée. À la fin du 10ème siècle les japonais ont développé un yumi en deux pièces une de bambou et une de bois lamellé-collé. Pendant plusieurs centaines d'années, la construction du yumi a évolué et au 16ème siècle la conception du yumi était considérée comme presque parfaite. Les Yumi modernes en bambou sont pratiquement identiques aux yumi du 16éme et 17éme siècles.

     

     

    Le yumi est l'arc japonais utilisé au kyudo et yabusame.

    Le yumi, arc long, a une forme particulière : l'arc est exceptionnellement long, 2,21 m pour une taille standard, et proportionné à l'alonge (yasuka) du tireur. C’est un arc composite, constitué d'un lamellé de bambou (madake) et de bois (haze). Les possibilités restreintes de flexion du bambou a obligé la conception d’un arc long.


    Cet arc est asymétrique, c'est-à-dire que sa poignée est positionnée à environ 2/5 de la longueur, plus précisément, la poussée de la main sur l'arc est positionnée en extrême et moyenne raison (nombre d'or). Pour équilibrer son ouverture, la branche basse est plus puissante que la plus longue. La raison de son asymétrie reste complexe.

     

    Plusieurs pistes ont été proposées:
    • En premier lieu pour permettre le tir à cheval yabusame, l’archer peut ainsi passer l’arc au-dessus de l’encolure du cheval.


    • Pour permettre aux fantassins avec un genou à terre de tirer, les autres restant en position debout. Cette possibilité densifie le front des archers.


    • Une autre piste propose une position fondamentale de la main dans les bud?, le poing doit être maintenu dans l’alignement de l’avant bras, la forme de l’arc est la résultante de la position oblique de la prise de la main.


    • Une raison encore envisagée est l’origine de l’arc primitif, une longue branche bandée d’une corde. La longueur de la branche évite la rupture de la branche. Le diamètre dégressif de la section de l’arc demande une prise d’arc décalée du centre pour équilibrer la résistance des branches haute et basse.

     

    La culture japonaise entretient une relation très forte avec l'arc japonais. C'est un objet de vénération : il est le support à de nombreux éléments religieux, il participe notamment à des cérémonies séculaires importantes. Ce caractère sacré est limité à certains arcs destinés à cet usage précis.

    Dans l'exemple du kyÅ«dō, l'arc est le medium du développement personnel. La relation de l'archer avec son arc est un lien intime pendant le tir, celui-ci devient le prolongement du corps de l'archer.

     

    YA : Flèches


    Les anciennes flèches étaient faites de bambou et avait une longueur d'environ 1 m , et quelle que soit l'amplitude d'extension du bras. Les flèches de guerre sont généralement peintes en noir et ornées de trois ou quatre plumes de faucons et de grues. Une encoche (Yahazu), est fixée au fut de la flèche par du fil, afin de la renforcer. Sur les flèches de guerre, l'encoche était réalisée directement sur le fut.

    Les pointes de flèches font généralement de 3 à 5 cm de long. Les formes les plus courantes de flèches de combat étaient les "Ya Hoko", les "Karimata Ya" et "Toriji-Ya". Il y avait aussi des flèches spéciales "Tatewari-Ya" conçues pour percer les boucliers .

     

     

    Certaines pointes de flèches particulières "Kabura-ya" sifflent quand elles volent dans les airs. Cette flèche est utilisée comme un signal . Le type "Hikime-Ya" (sans pointe) est employée dans les cérémonies Shinto. En sifflant, elle doit chasser les mauvais esprits.

    Les pointes de flèches de l'époque médiévale étaient fabriquées par les armureriers spécialement désignés. Certaines familles princières,comme la famille du prince Kuchindo Toyotomi ou la famille Korai du clan Oda employaient des maitres archetiers (Yumi-shi) et des maitres forgerons de pointes flèches. Ces maitres forgerons avaient fait des pointes de flèches d'une telle qualité qu'ils acquièrent la même notorièté que les forgerons de lames de katana.


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  • TESSEN

     

    Le tessen est une arme blanche japonaise en forme d'éventail qui se présente soit comme un éventail fonctionnel, constitué de pales liées entre elles et dépliable (ce qui présente l'avantage de pouvoir affûter les pales de façon à rendre l'arme tranchante), soit comme un bloc d'acier (renfermant parfois un couteau à l'intérieur) qui a la forme d'un éventail replié et qui sert à frapper et à parer
    Le tessen est un gunbai (éventail de guerre) se rapprochant plus de la forme européenne de l'éventail que de la forme du gunbai traditionnel, qui est un panneau fixe sur un manche. Bien que c'était l'arme des hommes nobles et des commandants, les femmes savaient toutes l'utiliser et elles en portaient un en permanence sur elle si elles n'avaient pas de "kwaiken", un petit aïguchi caché dans la ceinture du kimono. Le tessen étant une arme discrète et "passe partout", elle fut souvent utilisé par les ninjas, dont la discrétion des armes était le principal problème (car même si il y a une notoire différence de taille entre un éventail réel et un tessen, il était aisé de se faire passer pour un marchand soucieux de sa protection et, donc, de justifier le port du tessen sans attirer les soupçons.


    Les samuraïs utilisaient souvent les tessen comme armes défensives dans les palais des daimyos ou des shoguns qui interdisaient souvent le port d'un sabre ou d'un couteau dans leurs demeures. De plus, une arme de petite taille est tout logiquement plus pratique à utiliser en milieux restreints, comme les couloirs ou pièces d'une demeure seigneuriale.



    Les techniques de combats développées avec cette arme sont appelées tessen-jutsu. Le tessen-jutsu met surtout en avant des frappes, des parades et des clefs, ne se concentrant pas sur la tranche puisque les éventails tranchants n'étaient ni majoritaires ni particulièrement efficaces (un éventail tranchant n'est bon qu'à faire des coupures peu profondes, or une entaille faite avec une lame de cette taille et de cette forme n'aurait pas suffit à neutraliser un adversaire, sauf si on frappait à la gorge), sans parler du fait que si on doit se défendre de l'attaque d'un assassin, il est bien plus utile de le neutraliser pour le faire parler que de le tuer. Le tessen reste donc une arme essentiellement défensive, même si le ninjutsu reste très libre sur la manière d'utiliser les armes, auquel cas le tessen devenait une arme parfaite pour un assassin.



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